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Étude de Cas

Cas de Hugo, 6 ans (Nom fictif)

Problématique : Il a commencé l’école et ne veut pas y aller. Il doit toujours avoir sa
mère près de lui car il a peur qu’elle meure. Elle ne peut pas sortir les poubelles sans
avoir une réaction de sa part (pleurer et avoir tellement peur qu’il devient inconsolable).
Séance 1 : Sa mère est avec lui. Elle me parle de la problématique pendant que Hugo
fouille dans ma boite de jouets. J’interagis avec lui simplement pour qu’il soit à l’aise. Je
lui dis que c’est à son tour de me parler et lui demande si c’est ok que sa mère sorte du
bureau pour être juste de l’autre côté de la fenêtre. Nous interagissons avec elle de
l’autre côté en lui montrant des jouets le temps qu’il soit à l’aise et plus concentré sur
moi.
Mon intention ici est de le connaître, de le faire parler et de connecter pour qu’il se sente
en sécurité et devienne lui-même. Le connaître consiste à observer : son langage verbal
et non verbal, le choix de ses mots, ses pensées, ce qu’il aime ou pas ... bref de
comprendre son sa structure profonde et son mode sensoriel. Plus je le comprends,
mieux je peux lui refléter pour qu’il se comprenne et trouve lui-même ses solutions.
J’observe également :
1. Comment il gère ses émotions?
2. Quelle est la problématique selon lui?
3. Quels sont ses besoins?
Je valide l’intensité et la fréquence de la peur pour ne pas que cela tombe dans une
pathologie psychologique et que je doive le référer à un psychologue.
Je lui explique mon travail, que je suis là pour l’écouter, le comprendre et l’aider à trouve
ses propres solutions.
Je recueille toute l’information dont j’ai de besoin :
Quelles sont ses ressources, ses forces?
Que veut-il atteindre comme objectif ?
Quelles sont ses croyances?
Quels sont ses blocages ?
À quel niveau se situe son problème (environnement, comportement, valeurs,
identité etc..) ?
Je lui pose des questions sur la peur (quand, ou, ce qu’elle fait) pour qu’il commence à
m’en parler et pour prendre toute l’information possible. Il me dit qu’il a peur à l’école,
que sa mère meure et lorsque c’est nouveau pour lui. Il me dit qu’il a peur de ce que sa
tête lui dit et il veut que les bonhommes dans sa tête l’écoutent. Je lui demande de
dessiner les bonhommes.

En parlant avec ses bonhommes, il
réalise que la peur est normale et que ça
arrive à tout le monde. En normalisant,
cela diminue la tension pour lui. Il part
plus soulagé.

Séance 2 : Sous forme de jeux, voici ce que je travaille avec lui. Au fil des séances, mon
objectif est de solidifier ces apprentissages pour qu’il les comprenne et les mettent en
pratique de plus en plus facilement :
1. Quelle est l’émotion que je ressens? La nommer
2. Qu’est-ce que ça fait dans mon corps? Les sensations
3. Qu’est-ce qu’elle veut de bien pour moi? Son message positif pour m’aider
4. Quel est mon besoin?
5. Répondre à mon besoin en activant la ressource intérieur qui va m’aider à
répondre à mon besoin.
Ensuite, mon but est de l’amener plus dans son corps pour atteindre un niveau de
conscient différent du stress qui est dans sa tête. Il demande à son cœur ce qu’il veut et
tout son corps se calme car il bougeait sans cesse. C’est là qu’il est possible de trouver
ces solutions. Vous comprenez que ce n’est pas un protocole fixe. Je m’adapte toujours
au client et je recommence sans cesse la boucle jusqu’à ce qu’il ne soit plus en stress
mais en ressources.
Donc, d’une séance à l’autre, je solidifie en recommençant différemment la boucle pour
essayer autre chose, selon la structure interne unique de la personne, jusqu’à ce que je
sois certaine que le client a les outils efficaces pour lui pour changer sa réaction en un
comportement qui lui permet d’atteindre son objectif.
Séance 3 : le retour sur ce qui a bien été ou pas dans la semaine précédente est
essentiel pour moi pour m’adapter et recommencer différemment à :
1- se sentir en sécurité en ce moment lors de la séance (il va beaucoup moins vers sa
mère)
2- parler de ses émotions (ce que les bonhommes ont dit durant la semaine)
3- être conscient de ses sensations physiques (travailler avec ses 5 sens pour qu’il soit
conscient d’autre chose que sa tête et plus il connecte avec son corps plus il se sent en
contrôle car il joue au hockey et c’est sa passion et il est bon et il se sent en confiance
lorsqu’il joue)
4- Nommer ses forces, connaître ses compétences
5- le connecter à ses ressources

Séance 4 : La respiration l’a aidé à diminuer la peur.
Je lui demande ce qu’il veut ressentir à la place de la peur.
Il me nomme Joyeux – Confiance – Amour et sécurité.
Il me dessine chaque ressource sur une page différente. Je lui demande : Dessine moi
le moment ou tu te sens le plus Joyeux. Et ce pour chaque ressource.
Je refais ce que j’ai fait avec les peurs : dissocier, comprendre, accueillir en travaillant à
3 niveaux :
1. comprendre mes pensées
2. apprendre à écouter mes émotions
3. générer les actions nécessaire au niveau du corps

La tête, le cœur et le corps doivent être alignés pour que la solution s’intègre. Hugo est
arrivé dans sa tête (peurs). Il apprends à utiliser ses ressources en unifiant tête, cœur et
corps.

Séance 5 : Pour chaque dessin de ressource, il se met debout sur la feuille de papier
pour revivre la situation. Il me nomme ce qu’il pense, comment il se sent physiquement
et émotionnellement. Je lui demande ce qu’il voit, entend, goûte pour solliciter tous ces
sens.
Après les 4 dessins, Hugo prend le petit Hugo dans ses bras pour lui dire qu’il était là
pour lui. Qu’il n’a plus à avoir peur car le grand Hugo sait ce que c’est la sécurité, la
confiance, l’amour, la joie, etc.
Il s’est d’instinct positionné d’une façon qui fait circuler l’énergie. Les jambes croisées et
les mains croisées sous ses aisselles. Il est resté ainsi les yeux fermés à se serrer très
fort. Il était magnifique à voir.
Je lui ai donc demandé, en plus des respirations, de se croiser les bras ainsi pour
réconforter la peur. S’il est en public, il peut simplement serrer le poing.
Plus je lui ai écrit une histoire pour ancrer différemment ses apprentissages. C’est le défi
de sa maman et lui. Lire l’histoire Le pouvoir de Joyeux (ci-joint) le plus souvent
possible.

Séance 6 : Pour chaque peur (nouveau, seul, mascottes etc.), je lui demande ce que la
peur veut de bien pour lui (me protéger, apprendre, m’amuser, etc.).
Nous vivons nos expériences à travers nos 5 sens. Cela vient s’encoder dans notre
cerveau. Puis, a travers notre langage verbal et non verbal, il est possible de voir
comment le cerveau gère cette information. Pour une reprogrammation neuronale, il faut
utiliser de plus en plus un nouveau chemin qui est déjà à l’intérieur pour qu’il remplace le
vieux réflexe. Mon travail est d’accompagner Hugo à le découvrir, le pratiquer pour qu’il
s’ activer à présent à la place de la peur car la peur n’est qu’un indicateur de ce que l’on
veut.

J’utilise le langage hypnotique et autres techniques également pour m’adresser à la
partie inconsciente car le rationnel est souvent en mode survie (fuite, combat, figer).
J’utilise son langage, son monde pour raconter des histoires pour qu’il trouve ses
propres solutions.
J’utilise des techniques pour qu’il expérimente lui même ses solutions et pour qu’il les
intègres.
Puis, je donne un défi pour qu’il pratique cet outil qu’il vient de trouver et pour inclure le
parent. J’essaie que ce soit un entraînement collaboratif et même que l’enfant soit
l’enseignant pour le parent car ce changement de rôle intègre les outils différemment.

Séance 7 : Je laisse aller un peu plus de temps, au choix du parent, ici un mois plus tard
pour qu’il revienne me voir. Je valide ce qui va bien ou pas. Si c’est le cas, je retravaille à
partir du début. Ici, Hugo applique son bouclier, il est heureux, a des amis, aime l’école.
Il a même une blonde. Je continue de le féliciter et de fortifier son identité et sa
confiance en soi sous forme de jeux et de rires.
Hugo a grandit et sa mère me donne des nouvelles à chaque années. Il est devenu un
préado fort et en confiance.

Cas d'Anne 8 ans (Nom fictif)

Je vais raconter différemment du cas 1 en adoptant uniquement la position d’Anne et
non pas mes intentions et objectifs
Problématique : Anne doit se faire vacciner à l’école et a peur. Ne veut pas le faire.

Séance 1 : Anne sait que le vaccin est important et elle ne veut pas être stressée pour
ça. Elle est à 7/10 et vise être stressée à 5/10. Elle veut être contente à la place.
J’essaie une méditation et elle connecte avec M. Moustache dans son ventre. Il a peur
depuis qu’elle a 6 ans. Elle le dessine. Elle veut remplacer le stress par la tête haute,
souriante, relaxe et assurance.

Séance 2 : Elle se rend compte que ses symptômes sont les même (peur des piqûres)
que lorsqu’elle est stressée. Elle arrive à bien répertorier quand apparaissent les
symptômes et les causes. Elle a tenté de se calmer et de respirer pour se calmer. Je lui
propose de remplacer les papillons dans le ventre par autre chose ce qui révèle la
croyance que d’avoir mal n’est pas bon pour la santé. C’est la peur diabolique qui se
révèle.

Séance 3 : Elle réalise qu’elle est souvent stressée. Elle dit que c’est normal et arrive à
se calmer un peu avec une image de son chalet. Elle dit être rendue à 2/10. Un côté
d’elle est la piqûre diabolique et l’autre est bon pour la santé. Je lui fais une technique
qui permet aux 2 côtés de se joindre pour créer une nouvelle solution. Elle repart avec
une dessin qui dit que c’est bon d’avoir peur mais il ne faut pas exagérer.

Séance 4 : Elle dessine quand c’est plate, quand elle est fière d’elle. Elle travaille bien
les yeux fermés en hypnose et développe une bulle et de nouvelles croyances. Elle fait
de plus en plus le lien entre ses sensations et ses ressources.

Séance 5 : Elle applique bien ses outils pour s’aider lorsque quelque chose de nouveau
lui arrive. Elle dit être à 1/10 au niveau de son stress. Elle m’énumère tout ce qu’elle a
sur le cœur ... elle repart plus soulagée, légère et réalise qu’elle est normale.

Séance 6 : ‘Je suis fière de moi’. Elle observe ces moments. Qui elle est. 1- Émotion
(peur) 2-Besoin 3- Outils (dessin, respiration, dire Je suis fière de moi) 4- Ressources et
croyances (J’ai le droit, je crois en mes forces). 5- Ressentir un picotement heureux qui
signifie que je suis excitée et non peur.

Séance 7 : Elle revient me voir quelques semaine plus tard avec une toute autre
assurance. Tellement qu’elle a décidé de faire le défi des têtes rasées. Et oui, elle a rasé
ses long cheveux pour amasser des sous ... WOW.

Cas d'Éric 10 ans (Nom fictif)

Problématique : Éric a des tocs. Il doit faire toujours la même routine le soir avant de
s’endormir. Il souhaite arrêter les peurs, le regard des autres et penser à moi de 4-5/10 à
7/10. Avec ses amis, elle se fout du regard des autres mais pas seule.
Peur du feu et du vol depuis septembre mais ne s'est rien passé dans sa vie. Ils se sont
déjà fait voler. Il a commencer à paniquer de tout en 3e année. Il a peur des fonds
marins et ne fait pas de paddle seul. Il ne va pas s'exprimer de peur de faire de la
chicane avec ses amis. Il se sent comprise avec sa famille. Son objectif est de diminuer
sa peur de 7 à 4-3 en un mois. Il ne connaît pas ses ressources et met peu de mots sur
ses émotions.
Séance 1 : En hypnose, se permet à Éric d’écouter sa peur. Il y a 2 parties, la tête
pense à sa famille et le cœur pense à son bien-être. Les 2 étant à priori en contradiction,
je fais une technique pour trouver l’intention commune, les réconcilier puis créer une
nouvelle façon de fonctionner qui est écologique pour tout le monde (intérieur). Les 2
côtés de lui sont prêts
à ce qu'il respire et penser à des choses qui le rend heureux. Son défi est d’écrire ce qui
le rend heureux d’ici notre prochaine rencontre. Il connecté avec le ventre, jaune, léger,
papillons.
Cela lui permettre d’avoir un meilleur sommeil, d’être plus en forme et il aura plus de
temps.
Séance 2 : Les tocs le soir ont déjà diminué. Écrire n’aide pas mais la respiration oui. Il
est plus kinesthésique. Il prend conscience de d’autres tocs. Je lui fais connecter avec
d’autres situations et cela passe du stress, à l’anxiété et à la gêne. Le même besoin
revient par contre, d’être rassuré. Je lui fais connecter avec cela et ça sent l’été. Les
émotions sont à travailler car il n’est pas très connecté.
Séance 3 : Technique du cercle des ressources pour solidifier la confiance, la réussite et
la sécurité. Voir ce que cela va créer la prochaine fois.
Séance 4 : Une rencontre magnifique. Il s’est beaucoup confié et avance très bien. Les
derniers tocs sont réglés et la diminution du stress laisse place au plaisir. Nous refaisons
son horaire et discutons motivation par rapport à ses devoirs. Il dit manquer de sommeil
alors son défi est de respecter son nouvel horaire qui inclus également du temps pour se
défouler, sport et amis.
Séance 5 : Il se confie avoir peur du jugement. Il m’explique une situation avec amis. Il a
peur de ne pas être aimé. Il a besoin de parler alors je lui laisse la place pour vider son
cœur.
Séance 6 : En dessous du stress, il y a la joie. Les émotions m’enseignent quelque
chose. La puissance du cœur. L’été, rien pour me stresser, le vent chaud et l’odeur de la
crème solaire m’apportent la joie. La joie c’est la réussite.
Séance 7 : Après 3 semaines, les tocs ne sont pas revenus. La peur de tout est
transformée en respirer, heureux, léger et bien.

Cas de lucie, 12 ans (Nom fictif)

Problématique : Lucie est hypersensible et est extrêmement affectée par les peurs,
l’intimidation et a de la difficulté dans ses relations.
Séance 1 : Créer le lien, écouter pour comprendre sa structure intérieure. Elle s’exprime
bien et se pose graduellement. Son sac déborde de peurs. Elle arrive à nommer son
objectif : J’aimerais me relaxer. Je veux avoir une belle vie à m’amuser et avoir de la
joie. Je veux me connaître plus.
Je veux croire en moi. Je veux avoir confiance en moi. Je veux me trouver belle.
Séance 2 : Pour l’aider à comprendre ses émotions, ses besoins, j’utilise le dessin qui
marche bien avec elle. Elle utilise cet espace pour guérir ses blessures : J’ai le droit de
m’exprimer. J’ai le droit de demander de l’aide. Elle apprend à se protéger car elle
comprend mieux sa sensibilité. Cela m’enlève un poids.
Séance 3 : Rencontre avec les parents qui sont séparés pour discuter de certains points
soumis par Lucie. Ils sont ouvert à collaborer ensemble. Ils me nomment avoir déjà vu
des changements chez Lucie. J’utilise l’approche par les encouragements pour que le
père continue d’avoir des moments de qualités simplement pour écouter Lucie (sans trop
poser de questions) pour qu’elle vide son sac de la journée. Il est impératif également
d’adresser l’intimidation à l’école.
Séance 4 : Pour comprendre ses peurs et les transformer en ressources, elle dessine
une fusée (confiance) avec des ailes pour se diriger. Elle dessine la joie. J’utilise un
dérivé du cercle des ressources pour installer les ressources. Sa tristesse passe de 8/10
à 3/10.
Séance 5 : Pour développer sa bulle, son espace vital sécuritaire et en ressources,
j’utilise des cerceaux pour figurer son espace et mon espace. Nous faisons des jeux de
rôle pour apprendre à gérer ce qui lui provient des autres versus ce qu’elle souhaite
ressentir dans son cercle/bulle. J’utilise la technique de la création d’un refuge pour
qu’elle se sente totalement elle-même.
Séance 6 : Pour savoir ce qu’elle veut et Qui elle Est, nous créons un grand bricolage
sur lequel figure ses qualités, ses compétences, ses valeurs et ses passions (chanter,
danser, coudre). J’ai besoin de m’amuser, d’être joyeuse.
Séance 7 : Valider que tout le travail fait continue de l’amener à augmenter son estime et
sa confiance en elle. Elle est ouverte et a un niveau de conscience impressionnant. Elle
a changé ses amis et s’est exprimé à l’école et avec ses parents dans divers situations
qu’elle a géré avec beaucoup de force, d’affirmation et d’assurance.

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